GRAFFITONGOS

La fiebre siempre ha dado que transpirar; en este caso precisamente, transpira comentarios.

Demos un somero pantallazo de este tipo de calenturas:
La de la tifoidea con su estados de delirio, la  del paludismo, fiebre con compás periódica,  ya que curada la enfermedad se repiten los brotes, como esas ondas que la piedra crea al hundirse, pequeños picos de fiebre más que amenazantes,  fiebre recordatoria.

Fiebres cromáticas, como la fiebre amarilla

Fiebres con sentidos trágicos, la fiebre hemorrágica, pero la que hoy nos convoca es la ordinaria, la común, la de las gripes mal curadas.

Con este tópico durante 4 días,  Abel Robino la soportó y aprovechó su tiempo desbordándose,  graffitando papeles, en homenaje a su amigo Diego Sáinz,  un artista con ADN  punki , artistas los dos de galería Arteaga, que siempre propone proyectos en común.

Estas libretas de la fiebre o graffitongos,  graffi de graffitis y tongo del lunfardo tanguero que quiere decir: trampa, mentira, falso.

Dibujos en homenaje al loco de la colina (Sáinz)  las libretas de la fiebre incluyen grafitongos  como una hormiga dorada,  el tatuaje del viudo, calavera a tres bandas,  tres cráneos blancos, dos santos y una ballena, Eurekael clavo de Cristo,  entre otros…

> Ver todos los graffitongos

Version française

De tout temps, la fièvre a donné à transpirer ; dans ce cas précis, elle transpire commentaires…

Faisons un petit tour d’horizon de ce genre de suées fièvreuses :
Celle de la typhoïde avec ses états délirants, celle du paludisme, fièvre acompassée, périodique,  puisque une fois guérie, les poussées se repètent, comme les ondes que le caillou crée en coulant dans l’eau, petits pics plutôt menaçants,  fièvre remémorante.

Fièvres chromatiques, comme la fièvre jaune… ou encore des fièvres au sens tragique, tel la fièvre hémorragique, mais celle qui nous intéresse aujourd’hui est la fièvre ordinaire, la fièvre des grippes mal guéries.

Pendant 4 jours avec ce sujet, Abel Robino a dû la supporter et a profité de ce temps dans le débordement,  gribouillant, graffitant des papiers, en hommage à son ami Diego Sáinz, un artiste à l’ADN punky.

Ces cahiers de la fièvre Abel Robino les nomme “graffitongos”,  graffi de graffiti y tongo de l’argot tanguero qui signifie : triche, mensonge, faux.

Dans ces graffitongos on trouve pêlle-mêle une fourmi dorée,  le tatouage du veuf, une tête de mort en trois bandes,  trois crânes blancs, deux saints et une baleine, Eureka,  le clou du Christ, et quelques reférences au cinéma, à l’amour romantique, entre-autres…